Le rêve d'amour de Franz Liszt...

nous pourrons l'entendre, deux jours après la Saint-Valentin, sous les doigts de Maxime Moreaux, 16 ans, au Concert-Carnaval des jeunes amis du clavier au Château de Vianden. 

Au sujet du toucher du compositeur de ce nocturne no 3 en la bémol majeur, Claire-Marie Le Guay note, dans son nouveau livre La vie est plus belle en musique

Mieux que tout autre peut-être, Liszt nous fait ressentir combien les mains du pianiste doivent être agiles. En même temps, elles éprouvent dans sa musique une véritable sensualité au contact du clavier. Les mains caressent le piano. Les doigts cherchent le timbre. La pulpe de la chair choisit la tendresse, la brillance et la présence du son...

Le Rêve d'amour, composé en 1850, doit sa renommée à la fois à l'expression mélodique, d'une saisissante délicatesse, et à la richesse des modulations, respectivement des harmonies. La veine "élégiaque" de Liszt atteint ici un de ses sommets.

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