Voici en podcast une petite anecdote en hommage au compositeur viennois Oscar Straus (6 mars 1870 -11 janvier 1954) - qui avant d'être reconnu comme un des derniers rois de la valse et de l'opérette (avec Franz Léhar) - créa aussi d'autres oeuvres orchestrales pour la plupart méconnues aujourd'hui. 

Fêté à Berlin, Paris comme à Hollywood, Oscar Straus, bravant les interdictions nazies, est devenu un ambassadeur merveilleux de l’esprit viennois, comme il possédait cette qualité de musicien du monde que justifie pleinement la renommée de ses refrains.

La redécouverte de ses opérettes aux airs subtilement engagés, joyeux et musicalement ambitieux est en train de s'opérer.

Le reste de l'oeuvre d'Oscar Straus mérite certainement aussi le détour, comme le Bilderbuch ohne Bilder op.38, dont le début - Mädchen am Ganges - illustre musicalement notre anecdote (Grosses SF-Orchester sous Max Schönherr, orchestration de la suite pour piano à quatre mains).