Avec ce troisième volet en si bémol majeur WoO 27 se ferme le cycle de compositions pour clarinette et basson attribué à Beethoven. Comme précédemment, le duo Bitartean (Juan Ullibarri, Idoia Bengoa) joue sur des instruments d'époque, à la différence près que cette fois-ci la clarinette est un modèle SiB à six touches d'après Heinrich Grenser (tout comme le basson), une réplique de Riccardo da Vittorelli.
Entre le puissant Allegro sostenuto, qui commence avec un unisono surprenant, et l'Allegro assai final très bref et vif en forme de coda, nous entendons une magnifique Aria con variazioni annotée Andantino con moto.
Cette aria façonne le duo d'un bout à l'autre. Les quatre variations représentent des variations ornées du thème original, brièvement esquissé à l'entrée du mouvement. En fait, Beethoven était un grand maître dans l'art des variations, comme en témoigne la globalité de son oeuvre et de ses symphonies en particulier.
En référence à Christian Schubart et à ses idées relatives à l'esthétique musicale, le si bémol majeur est synonyme d' «amour joyeux, bonne conscience, espoir, désir d'un monde meilleur».
Dieses dritte Werk in B-Dur schließt den Beethoven zugeschriebenen Kompositionszyklus für Klarinette und Fagott. Auch hier spielt Bitartean auf Originalinstrumenten, diesmal allerdings mit einer 6-klappigen B-Klarinette nach Heinrich Grenser (wie das Fagott), Nachbau von Riccardo von Vittorelli.
Das Duo in B-Dur besteht wieder aus drei Sätzen: Zwischen dem mächtigen Allegro sostenuto, das mit einem überraschenden Unisono anfängt, und dem extrem kurzen und lebhaften Allegro assai, das fast wie eine Coda wirkt, hören wir eine wunderschöne Aria con variazioni mit der Angabe Andantino con moto.
Diese Arie prägt das ganze Duo. Die vier Variationen sind ornamentierte Abweichungen des Originalthemas, welches am Anfang der Arie schlicht vorgestellt wird. Beethoven war ein großer Meister des Variierens, wie die Gesamtheit seiner Werke und insbesondere seine Sinfonien bezeugen.
Um Schubarts Ideen zu einer Ästhetik der Tonkunst nochmals aufzugreifen, bedeutet für ihn B-Dur «heitere Liebe, gutes Gewissen, Hoffnung, Hinsehnen nach einer bessern Welt».