BEETHOVEN 250 

Dans le cadre de la grande fête BTHVN 2020, voici notre ultime production de l'année, à savoir le duo pour clarinette et basson WoO 27 no 2, par le Duo Bitartean, constitué d'Idoia Bengoa et de Juan Ullibarri (podcast).

A propos:

Christian Friedrich Daniel Schubart (1739-1791), compositeur entre autres, concevait vers 1780 son traité Idées pour une esthétique de la musique passant en revue les différentes tonalités. Celle d'ut majeur est pure toute entière, juge-t-il, son caractère signifie : innocence, candeur, naïveté, langue des enfants. Par contre, fa majeur est synonyme de complaisance et calme. 

Tant la première symphonie de Beethoven que le premier duo pour clarinette et basson (dans la mesure où cette œuvre, composée bien avant, lui est attribuée) relèvent de la tonalité d'ut majeur. Dans les deux cas, une caractérisation comme l'expression d'une joie de vivre innocente peut convenir. En revanche, le second duo, en fa majeur, paraît dès le début plutôt calme et agréable. Aussi, les symphonies no 6 (Pastorale) et no 8 sont-elles posées en fa majeur. 

Tout comme le premier duo, le second est constitué de trois mouvements, en l'occurrence un allégro affettuoso, une aria (larghetto) et un rondo (allegro moderato). Pour le présent enregistrement, le duo Bitartean a utilisé les mêmes instruments que pour l'enregistrement précédent.

Version allemande:

Der unter anderem Komponist Christian Friedrich Daniel Schubart (1739 -1791) schrieb um 1780 sein Werk Ideen zu einer Ästhetik der Tonkunst, in dem er die verschiedenen Tonarten beschreibt. "C-Dur ist ganz rein", beurteilte er, "sein Charakter heißt: Unschuld, Einfalt, Naivität, Kindersprache". Dagegen bedeutet F-Dur "Gefälligkeit und Ruhe".

Sowohl Beethovens erste Sinfonie wie auch das (falls überhaupt von ihm, viel früher geschriebene) erste Duo für Klarinette und Fagott sind in der Grundtonart C-Dur komponiert und bei beiden wäre eine Beschreibung als unschuldige Lebensfreude ziemlich angemessen. Das zweite Duo, in F-Dur, wirkt dagegen von Anfang an tatsächlich eher ruhig und angenehm. Auch Beethovens sechste (Pastorale) und achte Sinfonien hatten F-Dur als Grundtonart. 

Wie das erste Duo, besteht das zweite aus drei Sätzen, diesmal mit den Angaben Allegro affettuoso, Aria (Larghetto) und Rondo (Allegro moderato). Bitartean spielt bei dieser Aufnahme auf denselben Instrumenten wie beim ersten Duo.

            

 

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