Les trompes de chasse reconnues par l'UNESCO

Il est vrai que la nouvelle tombée il y a trois mois est plutôt passée inaperçue: l’art de la trompe de chasse est désormais inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité!

Aujourd’hui l’image de la trompe reste attachée à la chasse, chasse à courre notamment, mais pas seulement : les sonneurs jouent volontiers pendant les fêtes de villages, seuls ou avec les autres instruments à vent des fanfares. Pour les sonneurs, la trompe n’est pas un instrument réservé à la vènerie, dans lequel on souffle tout seul au fond des bois, mais c’est un vrai moteur de mixité sociale et de convivialité.

La trompe de chasse était d’abord taillée dans de la corne animale, puis dans du bois. Aujourd’hui elle est découpée dans du laiton ou du bronze. Cet instrument se compose d'un tube conique enroulé sur lui-même et les notes qu’on en tire ne dépendent ni de touches ou de trous, mais de la voix du sonneur. Jouer de la trompe demande une belle une gestion du souffle et du vibrato et une sacrée oreille, pour pouvoir créer des polyphonies élaborées avec d’autres sonneurs...  (Suzanne Gervais sur France Musique)

Les trompes de chasse à Saint-Hubert

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