Ce morceau est en fait la transcription du second mouvement du Concertino pour flûte et cordes, intitulé «Pour le temps passé» et finalisé par le compositeur slovène (*1949) en 1988.
Certaines parties de cette oeuvre, enregistrée en 1991 par Aleš Kacjan et l’Orchestre à cordes de la Radio slovène dirigé par Marko Letonja, relèvent en fait de brouillons des années d’étudiant du compositeur. Le titre a une double signification: d'une part, la réminiscence du temps insouciant des étudiants, et de l'autre, le souvenir du temps passé à étudier l’histoire de la musique... À l’époque, dans les années '70 à l’Académie de musique de Ljubljana, où régnait «l’ultra modernisme», son style de composition utilisé ici aurait été refusé par ses professeurs, explique Peter Kopač .
Cette romance est inséparablement liée à la soliste Ana Kavčič Pucihar, qui a été l’une des premières interprètes lorsqu’elle l’a jouée au concours des jeunes musiciens de Slovénie et de l’ex-Yougoslavie en 1991. En podcast, nous l'écoutons dans la superbe interprétation donnée par Jasna Nadles et Frédéric Lagarde, à l'occasion du concert donné au Foyer européen (code LCFE DA CAPO 041019).