A la découverte de Reinhold Glière 

Aux Concerts du Foyer européen, Yulia Safrasova (mezzo) et Sabine Weyer (piano) ont rendu hommage au compositeur post-romantique Reinhold Glière (podcast).

Le style de composition de Glière (1875-1956) était déjà parvenu à maturité dans les dernières années du XIXe siècle; son œuvre musicale est fermement ancrée dans la grande tradition russe.

Il était fier d'y succéder à de grandes figures telles que Glinka, Tchaïkovski, Rimski-Korsakov et Borodine; il était aussi un fidèle disciple de Taneïev et d'Arenski et ses contemporains de la génération précédente.

Le style romantique de Glière lui valut d'être accepté tant des autorités tsaristes que soviétiques, provoquant un certain ressentiment parmi les nombreux compositeurs qui souffrirent aux mains du régime soviétique.

Nul ne fut donc surpris que plusieurs de ses œuvres - les poèmes symphoniques Sirènes, op. 33 (1908), la Troisième Symphonie, consacrée à la légende du héros médiéval russe (bogatyr) llya Mouromets, op. 42 (1911), et le Premier Sextuor à cordes, op. 1 (1898), - remportent le prestigieux prix Glinka, décerné par un jury composé de personnalités telles que Rimski-Korsakov, Glazounov et Liadov (wikipédia).

Au récital de mardi nous avons pu entendre 14 des 32 mélodies que Glière a commposées pour soprano et piano, ainsi que 5 petits morceaux pour piano.

Pour ce dernier instrument, nous trouvons au catalogue les oeuvres suivantes (avis aux amateurs et amis du clavier!):

3 morceaux op. 19 (Mazurka-Intermezzo-Mazurka) 
3 morceaux op. 21 (Tristesse-Joie-Chagrin) 
6 morceaux op. 26 
3 mazurkas op. 29 
25 préludes op. 30 
8 pièces faciles op. 43 
12 esquisses op. 47
et 12 morceaux pour piano à quatre mains, op. 48.

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