Concert: Les Goûts réunis sous la direction d'Olivier Brault

Le programme actualisé du concert du dimanche 24 janvier 2021 au Kultursall de Steinsel,

(cliquer sur la photo pour trouver plus de détails sur rmva.lu)

dans le cadre des Rencontres musicales de la Vallée de l'Alzette, est placé sous le thème

«Les Femmes abandonnées»:

 

Georg Friedrich Händel (1685-1759)  
Concerto grosso opus 6 no 2  

William Croft (1678-1727)  
Playhouse Aires: Ayres in the comedy of Courtship à la mode 

Giuseppe Tartini (1692- 1770)  
Sonate X “Didone abbandonata“  

Georg Friedrich Händel  
Armida Abbandonata  

Concerto grosso op 6 no 7  

soliste: Helena Hozová, soprano

 

L'ensemble Les Goûts réunis, basé au Luxembourg, se consacre principalement à la musique de chambre du XVIIe et XVIIIe siècles.

Les Goûts Réunis doit son nom au recueil de pièces «Les Goûts Réunis ou Les Nouveaux concerts» composé par François Couperin en 1724. Alors qu’en France les partisans de la musique italienne et française s’affrontent, Couperin est le premier à tenter une conciliation des deux styles. Dans ses Goûts Réunis, les deux mondes s’y rejoignent dans une tentative consciente d’alliance des styles. La musique française lui inspire les danses, les ornementations et les mélodies alors que la musique italienne lui inspire sa symétrie, un type de chromatisme et maintes formules instrumentales. 

Le nom de l’ensemble se voulait aussi représentatif du Luxembourg, terre d’accueil et d’alliance d’hommes, femmes et enfants de toutes les cultures du monde. 

Ensemble à géométrie variable, « les Goûts Réunis » est composé de musiciens issus des plus grands conservatoires et universités d’Europe et d’Amérique, se produisant régulièrement au sein de nombreux orchestres européens et nord-américains. Réunis autour d’Annie Boudrault et Kathia Robert, les musiciens poursuivent avec enthousiasme cette aventure humaine et musicale.

Spécialiste de l’époque baroque, plus particulièrement de la musique française du XVIIIe siècle, le violoniste Olivier Brault est régulièrement invité à travers le monde où l’on recherche son expertise d’instrumentiste historique. Passé maître dans l’art de restituer ce répertoire, Olivier le partage avec ses étudiants à l’Université McGill ou encore à travers des ateliers pour les enfants. Entre mémoire et transmission, voici une longue histoire qui commence sur les genoux d’un grand-oncle en Nouvelle-Écosse:

« Ma mère avait suivi un parcours de chanteuse lyrique et chez nous, tout le monde chantait pendant ma jeunesse. Toutes nos fêtes étaient chantées. Lors d’un voyage en Nouvelle-Écosse, je devais avoir six ans, un grand-oncle m’a fait essayer son violon et j’ai été fasciné. Quand le choix d’un instrument s’est présenté, je me suis naturellement tourné vers le violon. »

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