L'éveil du jeune Heitor Villa-Lobos 

Le compositeur brésilien est né un 5 mars, il y a 134 ans (1887). 

Son père, Raul Villa-Lobos, professeur à la Bibliothèque nationale de Rio de Janeiro, est l'auteur de livres d'histoire et de cosmographie. Il est aussi musicien et initie son fils à la clarinette et au violoncelle. A la mort de son père en 1899,  le jeune Heitor n'a que douze ans et doit se frotter à sa mère qui voit ses études musicales d'un mauvais oeil et lui destine une carrière de médecin. Heitor apprend la guitare, son instrument de prédilection, en cachette.

Désormais, c'est chez son grand-père, bibliothécaire, écrivain et mélomane d'une vaste culture ainsi qu'auprès d'une de ses tantes qu'il trouve le soutien moral. Le jeune musicien, plutôt autodidacte, découvre sa passion auprès des musiciens de rue. Il joue dans les Choros, groupes de musique populaire qui se produisent dans des cabarets, cinémas, hôtels, bars, théâtres...

À l'âge de seize ans, en 1903, Heitor s'enfuit de chez lui pour parcourir le Brésil, plus particulièrement les régions du Nordeste, recueillant au cours de son errance d'authentiques chants traditionnels. « Je trouvais stupide de continuer à imiter Beethoven. Pendant huit ans, j'ai voyagé dans les régions les plus reculées du Brésil […] on m'a cru mort et on a même dit des messes pour le repos de mon âme ! Mais j'ai rapporté de cette expédition d'incroyables richesses. »

Retrouvons des compositions de Villa-Lobos dans le podcast ci-dessous ainsi que sous les doigts de la pianiste brésilienne Sylvia Thereza, en concert virtuel mardi soir le 16 mars, à 20h, aux Concerts du Foyer européen.

(sources: france musique/musicologie.org/wikipédia)

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